CHAPITRE 1 : LA RECHERCHE
1/ Les arnaques.
Le premier conseil est de faire très attention aux arnaques, il en existe de toute sorte.
Certains organismes profitent du rapport offre/demande très inégal pour tirer profit des recherches souvent faite dans l'urgence. Le première arnaque consiste à vendre des pseudos listes de propriétaires ayant des appartements à louer. Quelques listes vendues à prix d'or ne sont que des listes factices ou de très vieilles locations, certains utilisateurs sont même tombé sur des noms de propriétaires décédés depuis 10 ans.
D'autres arnaques existent. Une colocation de rêve : un appartement grandiose à un prix dérisoire avec toujours une excuse laissant penser qu'on a vraiment trouvé la perle rare. L'astuce est alors de demander une caution, la combine peut même être de vous faire encaisser un chèque d'un montant supérieur et de vous demander de rembourser la différence. Ils jouent sur les temps de vérification des chèques sans provision ou du délai de rétractation que tout acheteur possède en France.
Ces arnaques se multiplient et elles sont de plus en plus perfectionnées, posez vous toujours la question, évitez les affaires "trop" belles et prenez toutes vos précautions.
Tant qu'il n'y a pas de bail de signé, logiquement vous ne devez pas avoir à débourser quoi que ce soit.
2/ La difficulté pour trouver LE (ou LA) colocataire idéal(e).
Certains propriétaires n'hésitent pas à mettre en colocation des gens qui ne sont jamais vus. Il faut dire que lorsque l'on arrive dans une ville où l'on ne connaît personne il est difficile de trouver des colocataires en amont et cette solution s'impose d'elle même.
Mais vivre avec une personne que l'on a jamais vu et dont on ne connaît rien est un gros risque, c'est un peu une roulette russe. Cela peut être la bonne surprise, l'indifférence pendant toute la durée de la colocation ou la pire des choses.
J'ai eu l'idée de ce site internet car dès mes premières expériences de colocation j'ai compris que la vie en cohabitation tournait autour de choses très primaires mais incontournables et que je regrettais amèrement de ne pas avoir posé quelques questions clefs à mon "futur" colocataire.
La première question que j'aurais dû poser aurait dû être sur la réussite aux examens. Cela m'aurait permis de ne pas cohabiter pendant 6 mois avec un fêtard permanent qui s'était inscrit en fac, non pas pour suivre les cours, mais parce que, je cite "il fallait bien que je m'inscrive quelque part".
Sa vie de noctambule confirmé a très mal rythmé mes examens.
Voilà pourquoi, au sein de ce site internet, chaque dépositaire d'annonce est invité à répondre à cette question qui rejoint la deuxième relative à la fête.
La deuxième question que je regrettais de ne pas avoir posé à mon colocataire fut sur le rangement. Dès le début nous nous étions entendu sur le principe de ranger conjointement les pièces de vie et d'en effectuer le nettoyage de manière régulière.
Sans être particulièrement à cheval sur l'ordre il a été clair que, passé le premier mois, je fut le seul à faire la vaisselle et le ménage des parties communes.
Il faut le dire que le salon était relativement bien tenu et qu'en dehors de la cuisine je n'avais pas vraiment à me plaindre.
Mais au bout de 6 mois, ne pouvant plus rentrer dans sa chambre pour cause de bordel, mon coloc a commencé à dormir dans le salon
puis l'investir en journée.
A côté de cela notre relation fut très sympathique et nous avons passé une très bonne année.
Pour commencer ma deuxième expérience en colocation je me suis dit qu'il me fallait quelqu'un de plus sérieux et de plus "participatif" au rangement. Mon choix s'est porté sur un mec sympathique mais loin d'être un joyeux luron au premier regard.
Certes la colocation sur le point du silence et du rangement fut admirable mais il ne prenait aucun repas dans la cuisine et passait son temps enfermé dans sa chambre, ce qui est loin d'être l'expérience idéale en terme de colocation.
Ce qui m'a amené à créer la question de la vie en commun dans le formulaire.
Donc je ne saurais trop vous inviter à répondre sincèrement aux questions du formulaire et bien regarder les réponses des autres afin de trouver un colocataire ayant des "idées" ou "envies" proches des vôtres sur les 7 critères que j'ai défini. Si vous en trouvez d'autres n'hésitez pas à m'en faire part ou utiliser les questions personnelles.
3/ Les organismes d'aide au logement
Il existe quelques organismes qui peuvent vous aider dans le financement de votre logement.
La première des possibilités est de se voir aider sur le paiement de la caution. Sur contrôle de vos revenus certains organismes, soit directement soit en tant que délégation de services publics, peuvent se porter caution pour vous ou payer la caution exigée lors de la prise d'une location.
Ensuite il y a les organismes qui peuvent prendre en charge une partie du loyer ou vous proposer des logements à loyer modérés. La Caisse d'Allocation Famililale peut vous aiguiller mais aussi vous verser une allocation logement selon vos revenus. Certains sites vous permettent de faire des estimations en ligne pour évaluer vos aides possibles.
Les collectivités proposent aussi des logements à loyers modérés (HLM) néanmoins dans les grandes villes les listes d'attente sont longues et les étudiants ne font pas partis des prioritaires ayant d'autres aides possibles, ce qui rend les colocations en HLM rarissimes.
Les facultés ou les écoles peuvent aussi vous aiguiller sur les possibilités de logement.
Attention certaines aides sont soumises à certaines règles : salubrité de l'appartement, surface minimum, prix plafonné, bail conjoint et non sous-location, ressources des locataires, etc.